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Le Conseil de l'Europe a demandé à la Turquie la mise en application de mesures pour la protection de la minorité grecque des îles du Nord de l'Egée, Imvros et Ténédos, dans une résolution fondée sur le rapport d'Andreas Gross (Suisse) qui sera mise au vote en assemblée plénière à Strasbourg le 27 juin.
C'est par une série de provocations en mer Egée que le chef d'état-major des forces armées, Dimitris Grapsas, a été reçu "très aimablement", lundi en Turquie en visite officielle à l'invitation du chef d'état-major de l'armée turque, Yasar Buyukanit.
Athènes a procédé à une démarche de protestation auprès du ministère turc des Affaires étrangères, suite à des articles parus sur le portail Internet du ministère turc, reprenant notamment les thèses classiques de la diplomatie turque, comme le casus belli, les revendications en mer Egée et la minorité musulmane de Thrace occidentale.
"Le processus pour l'amélioration des relations greco-turques est un marathon et non un cent mètres", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis, à l'issue d'une entrevue avec son homologue turc, Ali Babaçan, en marge des travaux du Comité des ministres du Conseil de l'Europe à Strasbourg.
La question chypriote a été au centre des entretiens du ministre des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis, avec le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, et son homologue, Ali Babaçan, au cours d'une visite en Turquie, samedi matin où Mme Bakoyannis a rappelé le ferme soutien de la Grèce à l'adhésion du pays voisin à l'UE.
"La Turquie devra se montrer constructive face à la question chypriote", ont déclaré de concert le premier ministre grec, Costas Caramanlis et le président chypriote, Dimitris Christofias, à l'occasion de la première visite officielle de ce dernier à Athènes depuis son élection à la présidence de Chypre le mois dernier.
Le premier ministre, Costas Caramanlis, est arrivé mercredi après-midi à Ankara pour une visite officielle de trois jours -la première d'un premier ministre grec depuis 49 ans- où il a été accueilli par son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan. Malgré l'opportunité historique, aucune avancée n'a été annoncée sur les nombreux différends entre les deux pays comme la question chypriote, le plateau de la mer Egée et le devenir du patriarcat œcuménique de Constantinople.
Le premier ministre, Costas Caramanlis, quittera Athènes mercredi 23 janvier pour une visite officielle à Ankara, a confirmé le porte-parole du gouvernement, Theodoros Roussopoulos, dans son point de presse mardi, interrogé sur la position d'Athènes concernant les exercices militaires de l'armée turque prévus en Egée au même moment et alors que la ministre des Affaires étrangères déclarait avoir d'autres préoccupations !
Les premiers ministres de Grèce et de Turquie, Costas Caramanlis et Ercep Tayyip Erdogan, ont inauguré dimanche en début d'après-midi le premier gazoduc greco-turc qui permet l'acheminement du gaz naturel depuis la mer Caspienne en Grèce et par la suite vers l'Italie au cours de deux cérémonies à Ipsala et Péplos, de chaque côté du fleuve Evros qui fait frontière entre les deux pays.
La Turquie a proposé la candidature de Smyrne (Izmir en turc) en mai dernier pour l'organisation de l'Exposition universelle en 2015 dont le thème, si la candidature était retenue, sera "Nouvelles voies vers un monde meilleur/Santé pour tous". Dans le cadre de cette candidature, l'envoyé spécial du ministère turc des Affaires étrangères, l'ambassadeur Haydar Berk, s'est entretenu mercredi à Athènes avec le ministre grec des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis. Si Izmir était retenue par la majorité des votes des 98 Etats composant l'Assemblé générale de l'organisation, Expo 2015 aurait lieu du 30 avril au 31 octobre.