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Le PASOK vient en tête avec 43,74% (1.871.106 voix) devant la ND créditée de 34,59% (1.479.523 voix), après le décompte de 65,0% des bureaux de vote au plan national vers 22h45 (heure grecque), alors que le taux d'abstention s'envolerait de 6% par rapport au précédent scrutin à 31,76% des inscrits.
Près de dix millions d'électeurs sont appelés à départager aujourd'hui les deux grandes familles politiques de la Grèce, les conservateurs de Nea Dimokratia et les socialistes du PASOK, deux partis fondés au lendemain de la chute des colonels en 1974, et dirigés par les héritiers des fondateurs respectifs Constintinos Caramanlis et Andreas Papandreou.
Dans un discours à Héraklion en Crète dimanche soir, le premier ministre sortant, Costas Caramanlis, a accusé le PASOK de défendre des positions mettant, par leur coût, le pays en danger, tandis que de Larissa, Georges Papandréou a appelé ses militants à l'unité pour le vote de dimanche prochain qu'il a qualifié de crucial.
Dans quelques jours, les Grecs sont appelés aux urnes pour élire un nouveau gouvernement, une élection anticipée où la tactique politicienne est portée à son paroxysme, non pas tant par un débat d'idées que par l'antagonisme des héritiers de deux familles historiques de la politique hellène qui y jouent leur destin ; une tragédie aux dépens de la démocratie !
Back to work, a déclaré le SG de l'OTAN, Jaap de Hoop Scheffer, résumant la réunion samedi à Corfou du Conseil OTAN-Russie, pour ajouter certes que "les divergences demeurent mais l'OTAN a besoin de la Russie, la Russie de l'OTAN", et préciser que "la coopération a repris tant au plan politique qu'au plan militaire".
Le grand débat politique entre chefs de partis politiques, intervenant dans la campagne pour les élections européennes en Grèce, s'est déroulé ce jeudi soir à 20h00 locales, retransmis sur la plupart des chaînes tv, dans une ambiance de tons bas et sans véritables surprises.
La question chypriote a dominé les entretiens entre les ministres grec et britannique des Affaires étrangères, tandis qu'à Nicosie le ministre chypriote recevait le Secrétaire général du ministère homologue grec.
Le premier ministre, Costas Caramanlis, en visite officielle à Chypre, a réaffirmé le soutien inébranlable de la Grèce à la lutte de la République chypriote pour "mettre un terme à l'injustice flagrante qui se perpétue depuis 35 ans dans l'île", allusion faite à l'occupation du Nord de l'île par l'armée turque et au non respect des résolutions de l'ONU.
Le Premier ministre de Grèce Costas Caramanlis a procédé à un remaniement gouvernemental, attendu certes mais comportant trois changements majeurs dans l'important portefeuille de l'Economie et des Finances ainsi que dans le ministère des Transports et celui du poste sensible de l'Education.
Le président de la République, Carolos Papoulias, dans un message publié à l'occasion de la nouvelle année a observé que " nous saluerons une année difficile pour la Grèce et l'ensemble du monde, au cours de laquelle s'est déclarée une crise économique sans précédent", tandis que le premier ministre s'est voulu, lui, optimiste en appelant à la traditionnelle capacité de résistance du peuple grec.