Alexis Tsipras ne veut donc plus du FMI dans le programme de soutien financier à la Grèce. Dans une interview à la télévision publique ERT1, le premier ministre hellénique a indiqué qu'il estimait que le soutien de l'institution de Washington n'était « plus nécessaire.
La question de la dette reste centrale à la veille du vote au Bundestag du troisième plan d'aide à la Grèce. Après l'accord de l'Eurogroupe ce vendredi, l'aval des députés allemands est une étape décisive pour débloquer une nouvelle aide de 86 milliards d'euros sur trois ans.
En demandant officiellement ce vendredi l'aide du FMI, la Grèce a coché une nouvelle case sur la liste dressée par ses créanciers, au moment même où les préparatifs d'un nouveau sauvetage du pays semblaient patiner.
En demandant officiellement vendredi l'aide du FMI, la Grèce a coché une nouvelle case sur la liste dressée par ses créanciers, au moment même où les préparatifs d'un nouveau sauvetage du pays semblaient patiner.
Au risque politique grec pesant sur l'accord arraché à Bruxelles, une nouvelle difficulté a surgi du côté du FMI pour boucler un troisième plan d'aide à la Grèce.
Le Fonds monétaire international (FMI) a posé, mardi 14 juillet, une sorte d'« ultimatum » aux Européens avant même le début des négociations sur le futur plan d'aide à la Grèce : celui-ci devra s'accompagner d'un allégement de la dette publique grecque pour permettre au pays
Les Grecs le honnissent. A leurs yeux, le Fonds monétaire international (FMI) est le principal instigateur de l'interminable cure d'austérité qui a mis leur pays à genoux.
La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a affirmé mercredi qu'une restructuration de la dette de la Grèce était "nécessaire", en pleine négociations entre Athènes et les Européens sur le sort du pays.