Le Fonds monétaire international (FMI) a posé, mardi 14 juillet, une sorte d'« ultimatum » aux Européens avant même le début des négociations sur le futur plan d'aide à la Grèce : celui-ci devra s'accompagner d'un allégement de la dette publique grecque pour permettre au pays de sortir de la crise. Le FMI en fait une condition à sa participation.
Dans un rapport publié mardi mais dont les autorités européennes ont eu connaissance le 11 juillet, soit avant que l'accord qui conditionne un nouveau plan d'aide à Athènes ne soit signé, le FMI estime en effet que la dette grecque ne peut être viable qu'« avec des mesures d'allégement ».
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- Pourquoi le FMI a-t-il fait cette déclaration ?
Le fait que le FMI prône un tel réaménagement n'est pas nouveau. Cela fait des mois que l'institution de Washington tient ce discours. Il s'agit d'ailleurs d'un des seuls points d'accord entre elle et le gouvernement grec.
Mais, si le Fonds réinsiste aujourd'hui, c'est qu'il est pressenti pour participer au nouveau plan d'aide à la Grèce d'un montant...