En demandant officiellement vendredi l'aide du FMI, la Grèce a coché une nouvelle case sur la liste dressée par ses créanciers, au moment même où les préparatifs d'un nouveau sauvetage du pays semblaient patiner.
Se pliant à une demande formulée le 13 juillet lors d'un sommet sous haute tension par les autres Etats de la zone euro, le ministre des Finances Euclide Tsakalotos écrit: "Nous voulons vous informer que nous demandons un nouveau crédit du Fonds monétaire international", dans une lettre publiée vendredi.
Le Fonds a confirmé vendredi dans un communiqué avoir reçu cette nouvelle demande et indiqué qu'il allait à présent discuter avec Athènes et ses partenaires européens "du calendrier et des modalités" des futures discussions sur le plan d'aide.
Le gouvernement grec, dominé par le parti de gauche radicale Syriza, souhaitait au départ se passer de tout nouveau plan d'aide du FMI, considéré comme un trop fervent partisan de la rigueur.
Mais Athènes avait dû faire marche arrière face à l'Allemagne notamment, qui tenait à ce que l'institution de Washington, impliquée depuis 2010 dans les deux sauvetages successifs de la Grèce, reste à bord.
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