L'amélioration de la conjoncture dans les pays avancés et le ralentissement économique dans les émergents avaient dominé les débats, mardi 14 avril à Washington, à l'ouverture des réunions de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. Mais c'est la Grèce, et l'absence d'avancée sur la réforme du Fonds, qui ont accaparé, en fin de semaine, l'attention des participants au G20 finances et/ou aux instances dirigeantes du FMI.
Après que plusieurs représentants du G20 - l'Allemagne, via son ministre des finances Wolfgang Schäuble, les pays Anglo-saxons, mais aussi plusieurs émergents - eurent exprimé leurs inquiétudes au sujet de la Grèce, le directeur Europe du FMI, Poul Thomsen, et le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, ont mis les points sur les « i » et pressé le gouvernement d'Alexis Tsipras de passer à la vitesse supérieure pour trouver un terrain d'entente avec ses créanciers.
« Travailler beaucoup plus, c'est urgent »
M. Thomsen a estimé qu'il restait à la Grèce beaucoup de chemin à accomplir pour trouver un accord avec le FMI et que le temps pressait, compte tenu notamment des échéances prévues...