Les gouvernements français et allemand ont affiché samedi 16 avril à Washington leur optimisme sur le dossier grec, laissant entrevoir la possibilité d'un prochain accord.
Après avoir pris la défense du gouvernement grec face aux dirigeants allemands pendant plusieurs mois, le co-prix Nobel 2001 monte à nouveau au créneau. "Il y a une forme d'intimidation" de l'Allemagne, a jugé l'économiste Joseph Stiglitz, en campagne de promotion pour son dernier livre,
Avec son PIB de 250 milliards de dollars, la Grèce pèse moins de 0,3 % de l'économie mondiale. Mais ce grain de sable a été le grain de sel qui a donné tout son goût aux «réunions de printemps» du FMI et de la Banque mondiale, vendredi et samedi.
L'amélioration de la conjoncture dans les pays avancés et le ralentissement économique dans les émergents avaient dominé les débats, mardi 14 avril à Washington, à l'ouverture des réunions de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale.
Les négociations entre la Grèce et ses créanciers ont connu récemment "un peu plus d'élan" que les semaines précédentes, a estime Poul Thomsen, l'économiste du Fonds monétaire international (FMI) en charge de l'Europe, dans un entretien publié lundi.
La Grèce se retrouvait pressée de toutes parts samedi de présenter son programme de mesures budgétaires qui lui permettront de continuer à recevoir l'aide internationale dont elle a besoin pour ne pas faire défaut sur sa dette.
La solution à la crise actuelle « est dans les mains du gouvernement grec (?) mais il faut beaucoup plus de travail et c'est urgent », aprévenu Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE), présent à Washington lors des assemblées semi-annuelles du
Le président de la BCE Mario Draghi a assuré samedi que la réponse à la crise en Grèce était "dans les mains du gouvernement grec", ajoutant qu'"il faut beaucoup plus de travail et c'est urgent".