La communauté internationale demande des réformes crédibles. Il ne devrait pas y avoir d'accord lors de l'Eurogroupe de cette semaine.
Les incertitudes sur la Grèce continuent à faire planer une ombre menaçante sur l'économie de la zone euro. A Washington, lors des réunions du FMI et de la Banque mondiale, en fin de semaine dernière, le message des dirigeants à la Grèce a été unanime. «?Aidez-vous vous-mêmes, faites des réformes difficiles?: collectez l'impôt, réduisez votre bureaucratie, rendez de la flexibilité au marché du travail?», a résumé le président Barack Obama lors d'une conférence de presse avec Matteo Renzi. Si le ministre des Finances, Yánis Varoufákis, espérait obtenir un soutien à Washington, il s'est trompé. De Christine Lagarde à Mario Draghi en passant par l'Américain Jack Lew, tous les acteurs lui ont passé le même message?: la Grèce doit rester dans l'euro, aucun plan B n'est en préparation, mais pour débloquer les 7,2 milliards d'aides européennes attendues, il faut accepter un plan de réformes complet, précis, chiffré et se mettre au travail. Tandis que la directrice générale du FMI a écarté sans ménagement tout échelonnement -?«...