Athènes - Deux enfants migrants se sont noyés dans la nuit de mercredi à jeudi près de l'île grecque de Kos, alors que des manifestations contre l'enchaînement de tels drames se tenaient à Lesbos en marge d'une visite du Premier ministre grec, Alexis Tsipras et du président du Parlement europée
La Grèce doit commencer mercredi à mettre en oeuvre la procédure de répartition dans le reste de l'UE des réfugiés arrivés sur son territoire, en majorité des Syriens et des Irakiens, conformément aux accords conclus, a indiqué mardi le gouvernement.
L'ex-premier ministre grec, Alexis Tsipras, avait tendu une perche aux parlementaires européens : il serait souhaitable qu'ils soient davantage impliqués dans la « troïka » des créanciers de la Grèce (Fonds monétaire international, Banque centrale européenne, Commission européenne)
Le gouvernement grec a réussi à "retourner" l'opinion publique grâce à des techniques de communication modernes. Une leçon pour les dirigeants européens.
Les Grecs ont nettement rejeté, lors du référendum de dimanche, le plan des créanciers de leur pays, précipitant Athènes dans l'incertitude sur son maintien dans la zone euro.
Les électeurs grecs ont donc tranché. Leur non aux mesures mises sur la table des négociations par les créanciers fait basculer leur pays «dans l'inconnu», «dans le vide», comme l'a dit François Hollande.
Le non aux propositions des créanciers de la Grèce sur de nouvelles mesures de rigueur l'a emporté avec 61,31% contre 38,69%, selon les résultats définitifs publiés lundi par le ministère de l'Intérieur.