Le gouvernement grec, qui ne veut plus avoir affaire à la "troïka" représentant ses créanciers internationaux, pourrait rendre compte directement à l'UE et au FMI de ses progrès de réforme, a suggéré dimanche le président du Parlement européen Martin Schulz.
"Le contrôle de la mise en oeuvre effective des réformes promises pourrait aussi se faire sous une autre forme", a avancé M. Schulz dans les colonnes de l'hebdomadaire allemand Tagesspiegel am Sonntag. "Le gouvernement du pays pourrait faire cela lui-même et rendre compte des résultats aux partenaires de l'UE et au Fonds monétaire international", a-t-il suggéré.
Le rapport avec la troïka, organe composé de la Commission européenne, du FMI et de la Banque centrale européenne (BCE), est une des pierres d'achoppement des discussions du nouveau gouvernement grec avec ses partenaires européens.
Athènes veut en finir avec la troïka, chargée d'évaluer les avancées des réformes consenties par le pays en échange des prêts de ses partenaires et du FMI, mais les autres Européens, Allemagne en tête, insistent pour que le pays s'assoie à la table des négociations avec les trois institutions.
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