L'ex-premier ministre grec, Alexis Tsipras, avait tendu une perche aux parlementaires européens : il serait souhaitable qu'ils soient davantage impliqués dans la « troïka » des créanciers de la Grèce (Fonds monétaire international, Banque centrale européenne, Commission européenne), leur avait-il signifié, dans un courrier, adressé le 19 août, au président du Parlement, Martin Schulz. Les eurodéputés pourraient, suggérait-il, exercer une forme de contrôle sur cette instance, très souvent critiquée ces derniers mois pour son manque de transparence et son supposé dogmatisme pro-austérité.
Jeudi 3 septembre, les chefs des principaux chefs de partis politiques de l'hémicycle européen ont décidé de se saisir de cet appel. « Il a été convenu de mandater M. Schulz pour discuter avec le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, sur les modalités d'insertion du Parlement dans les mécanismes de contrôle de la "troïka" », selon une source au Parlement.
Des propositions pourraient intervenir dès mercredi 9 septembre, quand M. Juncker prononcera son discours de rentrée (sur « l'Etat de l'Union »), à Strasbourg.
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