L'accord conclu lors de l'Eurogroupe (la réunion des ministres des finances de la zone euro) de Malte, vendredi 7 avril, entre la Grèce et ses créanciers (Banque centrale européenne, BCE, Mécanisme européen de stabilité et Fonds monétaire international, FMI) sonne comme une surprise à Athène
La Grèce et ses créanciers sont parvenus à un « accord de principe » sur les réformes qu'Athènes doit encore faire, vendredi 7 avril lors d'une réunion des 19 ministres de la zone euro, à La Valette (Malte).
Faut-il croire les ministres des finances de la zone euro qui, lundi 20 février au soir, à l'issue d'un Eurogroupe particulièrement court, ont assuré qu'une nouvelle étape, très positive, avait été franchie dans l'interminable feuilleton de la crise grecque ?
+ VIDEO. L'accord avec le gouvernement grec sur les réformes toujours en suspens. Les divergences avec le FMI se traduisent par de nouvelles exigences budgétaire à l'égard d'Athènes.
Les négociations entre la Grèce et ses créanciers ont pris fin sans avancée vendredi, alors que la crainte d'une nouvelle crise de la dette grecque est alimentée par des mois de désaccords avec le Fonds monétaire international (FMI).
Le principe du geste avait été décidé en mai. Il ne manquait plus qu'à parapher les documents pour que, enfin, la Grèce bénéficie d'un allégement de sa dette.
Ils sont de retour à Athènes, et les ministres grecs ont déjà repris le chemin de ces fameuses salles de réunion de l'Hôtel Hilton où se déroulent les tractations depuis plus d'un an.
L'Europe n'a pas encore le couteau sous la gorge pour des réunions de la dernière chance. Pas question donc, d'engager des négociations au plus haut niveau politique des chefs d'État de la zone euro pour trouver une issue au dossier grec.
Un accord entre Athènes et ses créanciers - Fonds monétaire international (FMI), Mécanisme européen de stabilité (MES) et Banque centrale européenne (BCE) - avant le 1er mai paraît désormais illusoire.