Euclide Tsakalotos, le ministre des Finances grec à son arrivée à la réunion des ministres des Finances de la zone euro à Amsterdam. Crédits photo : BART MAAT/AFP
Entre Athènes, Berlin et le FMI, le «triangle de la méfiance» commence à se détendre. Au prix de concessions réciproques, le gouvernement Tsipras et ses créanciers publics pourraient sortir dès jeudi de l'impasse, s'éviter la même crise de nerfs qu'à l'été dernier et faire le premier pas vers un aménagement de l'intraitable dette publique grecque. Tout reste suspendu à des tractations de dernière heure. «Rien n'est écrit», insiste Jeroen Dijsselbloem, président de l'Eurogroupe. Mais les ministres des Finances ont rompu neuf mois d'une pesante impasse ce vendredi à Amsterdam. Ils jugent «un accord possible dans les prochains jours» et pourraient se retrouver dans la foulée pour le sanctionner officiellement.
Il y a urgence. Le troisième plan de sauvetage et ses 86 milliards d'euros, décidé en juillet après suite effrénée de ...