La Grèce a envoyé deux documents à ses créanciers.
Ses propositions sont jugées insuffisantes à Bruxelles.
Le gouvernement grec a soumis mardi à ses créanciers deux textes supplémentaires supposés «?combler les différends?» et préparer le terrain à un accord, mercredi, lors d'une possible nouvelle rencontre entre le Premier ministre Aléxis Tsípras et le couple Merkel-Hollande. Mais ces contre-propositions ont été accueillies plus que froidement?: l'accord n'est pas encore à portée de main, a déclaré mardi le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, tandis que ni Berlin ni Bruxelles ne souhaitaient confirmer la rencontre avec le Premier ministre grec. «?La Grèce sous-estime la complexité de ce qui lui est demandé?», a déclaré Jeroen Dijsselbloem. 24 heures plus tard, la Commission européenne a même ouvertement haussé le ton, mercredi, en rejetant la nouvelle proposition de réformes : «?les dernières suggestions faites (par Athènes) ne reflètent pas les discussions?» entre le Premier ministre grec, Alexis Tsipras et le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a asséné l'exécutif européen, seul créancier de la...