Aller au contenu principal

Les Européens envisagent sans fard une sortie ordonnée de la Grèce

Published in Les Echos on
Pour la plupart des Etats membres de la zone euro, hier, la messe était dite : Grexit - AFP


.
Légende

Pour la plupart des Etats membres de la zone euro, hier, la messe était dite : Grexit - AFP

Hormis la France, l'Italie, la Belgique et le Luxembourg, les pays de la zone euro sont tentés par une ligne dure face à la Grèce.

Le président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem comme le vice-président de la Commission européenne en charge de l'euro, Valdis Dombrovskis, ont tous deux souligné, lundi, que la victoire du non en Grèce allait nettement compliquer la recherche d'une solution. «?Le rejet des propositions rend les choses plus difficiles?», affirmait Jeroen Dijsselbloem, tout en promettant de continuer à chercher «?des ouvertures?». «?Une chose est sûre, la place de la Grèce est et reste dans l'Europe?», déclarait Valdis Dombrovskis, en omettant à dessein de se prononcer sur sa place dans l'euro !

A Bruxelles, certains hauts fonctionnaires, la mine déconfite, déclaraient lundi qu'ils allaient à présent mobiliser les services juridiques pour étudier comment organiser la sortie de la Grèce de la zone euro. Et chacun laissait entendre qu'au lendemain du «?non?» grec, les gouvernements penchaient majoritairement pour l'organisation d'une sortie ordonnée de la Grèce de la zone euro. Aucun des acteurs clés,...

Explore