Pour innover, des économistes ont été invités à s'exprimer sur leurs idées. Dans l'enceinte d'un G7, c'était une première. Jeudi matin, à Dresde, en Allemagne, la fine fleur des financiers mondiaux, les ministres des Finances des sept pays les plus industrialisés, accompagnés des banquiers centraux, dont Mario Draghi, de représentants des institutions européennes comme Pierre Moscovici et Jeroen Dijsselboem, et de la directrice du FMI, Christine Lagarde, ont écouté sept experts de renom, comme Nouriel Roubini ou Kenneth Rogoff, donner leur avis sur les ressorts de la croissance. «Nous avons eu une discussion passionnante, intense», a commenté le ministre allemand, Wolfgang Schäuble, l'hôte du G7, à l'issue de la rencontre. Les discussions devaient se poursuivre vendredi sur des sujets aussi différents que la lutte contre l'optimisation fiscale ou la lutte contre le financement du terrorisme.
L'optimisme est de mise à Dresde. La reprise est là, dit-on, portée par un contexte macroéconomique favorable. Le patron de la BCE, Mario Draghi, a donc exhorté les pays industrialisés à profiter de ce moment pour mettre en ?uvre les réformes structurelles indispensables.