Comment ne pas en parler? Pendant deux jours, les ministres des Finances du G7 ainsi que les gouverneurs des banques centrales, les représentants des institutions européennes ou la directrice du FMI ont tenté l'exercice difficile d'évoquer le moins possible la situation de la Grèce.
Les négociations qui s'éternisent entre la Grèce et ses créanciers publics font de plus en plus penser à une partie de poker menteur basée sur le bluff. Une partie qui se jouerait à deux, le gouvernement Tsipras d'un côté et de l'autre l'ensemble des créanciers.
Promis, juré : les ministres des finances du G7 (États-Unis, Canada, Japon, Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie), réunis a Dresde (Saxe) n'ont pas parlé de la Grèce jeudi 28 mai, lors de leur première journée de travail.
Ils en parleront, inévitablement. À Dresde, où ils se retrouvent jusqu'à vendredi, les ministres des Finances des sept pays les plus industrialisés, ainsi que les gouverneurs des banques centrales, n'échapperont pas à la question grecque.