Promis, juré : les ministres des finances du G7 (États-Unis, Canada, Japon, Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie), réunis a Dresde (Saxe) n'ont pas parlé de la Grèce jeudi 28 mai, lors de leur première journée de travail. Selon les Allemands, qui président la réunion, le sujet pourra être évoqué au cours de la réunion finale, vendredi matin, si un pays en fait la demande, au même titre que l'Ukraine ou l'aide au Népal.
Pourtant, outre les sept ministres et leurs banquiers centraux, Christine Lagarde (Fonds monétaire international), Mario Draghi (Banque centrale européenne), Pierre Moscovici (Commission européenne) et Jens Dijsselbloem (Eurogroupe) sont à Dresde. Mais Wolfgang Schäuble, le ministre allemand des finances, tenait à ce que ce G7 soit l'occasion d'échanges informels sur la croissance mondiale. Il n'y aura d'ailleurs pas de communiqué final. Une façon implicite de reconnaître que le G7, en l'absence notamment de la Chine, ne regroupe plus - loin de là - les « maîtres du monde ».
« Tour d'horizon » sur la croissance
De plus, avoir l'air de vouloir trancher le sort de la Grèce sans représentant du pays concerné, pourrait avoir un effet...