Une course contre la montre s'est engagée dans les consultations entre les parties concernées (Chypre, Grèce, Turquie, Grande-Bretagne) plus les Etats-Unis, depuis que le Secrétaire Général des Nations Unies Kofi Anan a remis sa propre proposition pour la réunification de l'île la semaine dernière en demandant une prise de position sous une semaine. Le Président de Chypre Glafkos Clerides aura aujourd'hui une série de rencontres à Athènes, tandis que le vainqueur des dernières élections en Turquie, le chef du parti islamiste Recep Tayyip Erdogan, se rend dans la partie occupée de l'île.

Costas Karamanlis, le président de Nea Dimokratia, principal parti de la droite grecque, sera présent demain dimanche 17 au Bourget, Paris, pour le congrès fondateur de l'UMP, Union pour la Majorité Présidentielle, la formation qui a assuré la réélection triomphale de Jacques Chirac aux élections du printemps dernier. Avant son départ de Grèce, M. Karamanlis a rencontré ce matin le Président de Chypre M. Clerides au sujet de la proposition du Secrétaire Général de l'ONU Cofi Annan pour le règlement de la question chypriote.

La réforme de la réglementation est essentielle à la stabilisation de l'économie turque. Soutenue par une part des dirigeants politiques déterminés, elle pourrait constituer la base d'un programme d'action à mener en vue de favoriser la bonne gouvernance et une croissance économique durable, telle est la conclusion qui se dégage d'un nouveau rapport de l'OCDE.

Deux matchs à hauts risques hier soir, après les incidents qui, il y a quinze jours, avaient marqué le match aller de Panathinaïkos à Constantinople. Mais il est vrai qu'à l'époque la politique s'en était mêlée et avait excité les esprits. Jeudi soir c'est à Athènes que Panathinaïkos recevait les turcs de Fenerbahçe pour la Coupe UEFA, tandis que AEK avait rendez-vous avec à Constaninople. Les deux équipes grecques ont gagné, les supporters grecs aussi qui se sont fait un honneur de montrer l'exemple du sportif quasi-parfait !

Selon le quotidien athénien TO VIMA, la police grecque aurait abandonné les examens de l'ADN du matériau biologique trouvé dans les deux caches d'armes de l'organisation terroriste "17 Novembre". Une annonce qui intervient au moment de la remise du rapport des trois juges d'instruction Zevompeakos, Mpirmpos et Petropoulos au procureur Karoutsos. Une enquête qui aura été bouclée en un temps record de 4 mois, pour une traque supposée continue depuis 28 ans. Dix des membres présumés de l'organisation ont refusé de se nourrir pendant 48 heures cette semaine pour dénoncer leurs conditions de détention.

Le Secrétaire Général des Nations Unies Cofi Annan n'est pas réputé pour sa propension à développer le débat public, lui préférant certainement le discours plus nuancé des experts et la langue de bois des diplomates. Tout au long des négociations sur Chypre, il a imposé aux participants l'embargo des déclarations à la presse voir article>. En dépit des conseils qu'il a donnés d'éviter les déclarations publiques à la suite de la remise aux parties concernées d'un plan, déjà controversé, pour "le règlement définitif de la question chypriote", iNFO-GRECE publie aujourd'hui le texte complet remis au Président de Chypre Glafkos Clerides et au chef chyproturc Raouf Denktash, ainsi qu'aux gouvernements grecs, turc et britannique, dont les pays respectifs sont garants de l'indépendants de Chypre.

Après la fin du parcours européen d'AEK mercredi, ce fut au tour d'Olympiakos de faire ses adieux à la Ligue des Champions après un match nul 3-3 à Athènes face au Maccabi Haïfa d'Israël pour la sixième journée du groupe F. Une performance médiocre qui confine Olympiakos dans le grand écart entre ses exploits nationaux et internationaux.

Une première dans le Championnat de la Ligue des Champions. Bien qu'invaincue dans les six matches de son parcours, l'équipe athénienne qui disputait hier soir sa dernière chance à Rome n'a pas réussi sa promotion dans le "club des 16". Il lui a manqué une victoire, mais quitte honorablement le Championnat avec un 1-1 face sur le terrain de la Roma.

Comme attendu depuis l'impasse des négociations directes sur Chypre, le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a proposé lundi 11 novembre un plan de paix destiné à régler le sort de l'île divisée depuis l'invasion et l'occupation par l'armée turque de la partie nord-est en 1974. Selon les premières informations, le Plan de Kofi Annan, inspiré du modèle confédéral helvétique, préserve la division, recherchée par la Turquie et les dirigeants chyproturcs, et admet l'unité et la continuité de l'Etat de Chypre, défendue par la Grèce et les chypriotes. Un Etat qui sera présidé la moitié de l'année par les chypriotes-turcs (20% de la population).