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Le représentant permanent de la Grèce aux Nations unies, l'ambassadeur Anastassios Mitsialis, a proposé lundi à New York, à la 64e AG de l'ONU, un projet de résolution concernant la restitution des biens culturels dans leur pays d'origine.
Le nouveau Musée de l'Acropole sera inauguré officiellement samedi 20 juin, un événement pour lequel la Grèce espère une diffusion mondiale, alors que la classe politique et des personnalités étrangères assisteront à un spectacle audiovisuel à partir de 20h.
Une conférence suivie par de nombreuses personnalités suisses sur le thème Le nouveau Musée de l'Acropole, une occasion pour le retour en Grèce des frises du Parthénon, était organisée jeudi à l'Alliance française à Berne.
Le député français et ancien ministre de la Culture, Jack Lang, a plaidé pour la restitution des Frises du Parthénon, dans des déclarations après une rencontre avec le ministre grec de la Culture, Michalis Liapis, dimanche soir à Thessalonique, où ils se trouvaient à l'occasion de la remise du Prix européen de Théâtre à l'acteur Patrice Chereau.
L'ouverture en début de l'année prochaine du nouveau Musée de l'Acropole ranime l'actualité autour des marbres du Parthénon détenus par le British Muséum dont la Grèce réclame la restitution. Les quotidiens australiens à grand tirage, "The Sydney Morning Herald" et "The Australian", se sont prononcés pour la restitution à la Grèce des frises du Parthénon, accordant une large place dans leurs colonnes aux manifestations et reportages commençant cette semaine à Sydney sur le thème des travaux de conservation à l'Acropole. Aux Etats-Unis, c'est l'ambassade de Grèce qui présentait cette semaine le nouveau musée.
M. Caramanlis a rencontré lundi après-midi Jack Lang, missionné par le président français, Nicolas Sarkozy, comme responsable du Comité de réflexion sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions. M. Lang a informé avoir discuté avec M. Caramanlis du projet français d'Union méditerranéenne, l'ancien ministre français de la déclarant à la presse être un ami de toujours de la Grèce, sa visite à Athènes étant une "visite d'amitié".
Le British Museum a informé dans un communiqué diffusé lundi à Londres, suite à une rencontre vendredi dernier entre ministères grec et britannique de la Culture et officiels de l'UNESCO, que les Frises du Parthénon que réclame la Grèce font "partie indissociable de la collection du Musée, partie de la collection des civilisations du monde qu'expose le Musée" et, par conséquent, il ne saurait être question "d'une restitution de tous les Marbres du Parthénon à Athènes", tout en soulignant important la continuité d'un "dialogue".
C'est en présence de deux représentants de l'Unesco que se sont rencontrés vendredi au ministère britannique de la Culture les représentants des ministères de la Culture de Grèce et de Grande-Bretagne pour discuter de la question des Frises du Parthénon détenus par le Brisish Museum et de leur retour en Grèce, alors que le premier ministre, Costas Caramanlis, réaffirmait au cours d'une visite sur le site de l'Acropole, la priorité du rapatriement des monuments grecs sortis illégalement du territoire.
La Grèce a déposé un projet de résolution à l'Assemblée Générale des Nations unies pour la restitution des richesses culturelles à leur pays d'origine, a-t-on appris de New York samedi, le représentant permanent de la Grèce à l'ONU, l'ambassadeur Adamantios Vassilakis, présentant officiellement ce projet, intitulé "Restitution ou restauration de la propriété culturelle dans le pays d'origine".
C'est la première fois qu'un musée à l'étranger décide de rendre un fragment du Parthénon à la Grèce. Le Musée archéologique de l'Université de Heidelberg (Allemagne) a décidé de rendre au Musée de l'Acropole un fragment de 8x11cm d'une frise du Parthénon qui appartient à la collection du musée universitaire, a annoncé un communiqué de l'Université datant du 11 janvier.