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La Grèce a déposé un projet de résolution à l'Assemblée Générale des Nations unies pour la restitution des richesses culturelles à leur pays d'origine, a-t-on appris de New York samedi, le représentant permanent de la Grèce à l'ONU, l'ambassadeur Adamantios Vassilakis, présentant officiellement ce projet, intitulé "Restitution ou restauration de la propriété culturelle dans le pays d'origine".
Dans sa présentation, M. Vassilakis rappelle que "ces dernières années, la communauté internationale est devenue plus sensible à cette question du retour du patrimoine artistique, surtout lorsqu'il s'agit d'objets acquis de manière illégale", la Grèce ayant réussi en deux circonstances à faire valoir sa cause grâce à la coopération avec l'Université de Heidelberg pour un morceau manquant à la frise du Parthénon et avec le musée J. Paul Getty pour divers objets de l'art antique.
Après avoir cité aussi le cas des trésors de l'Afghanistan, un cas de destruction irréparable, M. Vassilakis appelle "les Etats-membres de l'ONU de contribuer à coopérer dynamiquement, tant au plan bilatéral qu'international, dans un esprit de dialogue et d'entente mutuelle, pour résoudre les problèmes en suspens" et, analysant les termes du projet de résolution, l'ambassadeur a informé que ce texte s'inspirait des mesures préconisées par l'Unesco, l'organisme ayant l'exclusivité de la protection et gestion du patrimoine culturel mondial.
Les Nations unies et l'Unesco pourraient ainsi, comme il l'a expliqué, avoir un impact plus grand à la fois dans la promotion des valeurs du patrimoine culturel, mais aussi pour la restitution des oeuvres aux pays propriétaires, M. Vassilakis remerciant à ce point le directeur général de l'Unesco, Koichiro Matsuura pour son continuel soutien sur cette question et son aide dans l'élaboration de la proposition de la Grèce.
Ce projet devrait être présenté au vote dans les prochains jours.
i-GR/ANA-MPA