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Le British Museum refroidit les ardeurs grecques pour le retour des Frises du Parthénon

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Par iNFO-GRECE,

Le British Museum, dans un communique officiel, dément que les entretiens tenus en ce moment par des représentants du musée avec des archéologues grecs ont pour objet le retour en Grèce des frises du Parthénon ainsi que l'écrivait un article paru dimanche dans le journal britannique Sunday Times. Le musée britannique a nié catégoriquement mener des entretiens secrets concernant le prêt à long terme au musée en construction sur la Acropole.


"Ces entretiens", précise le communique du musée, "sont axes non sur la possibilité d'un transfert des marbres du Parthénon mais sur d'autres domaines de coopération académique et culturelle, comme le prêt à la Grèce par le British Museum d'antiquités grecques importantes destinées à être exposées l'année prochaine dans le cadre de l'Olympiade culturelle".

L'année dernière, le gouvernement grec a rendue publique sa revendication de propriété sur les sculptures datant de 2500 ans, enlevées des frises du Parthénon par lord Elgin entre 1800 et 1821, dans l'espoir que le musée britannique pourrait être persuadé pour les donner en arrière. Mais, l'intense campagne de communication à l'échelle mondiale qui a accompagné la revendication grecque n'a fait que raidir davantage la position britannique.

Après avoir pendant des années résisté à entrer en discussion, le nouveau directeur du British Museum, Neil McGregor, a répondu dernièrement au ministre grec de la Culture que, en tant qu'"établissement universel et mondial", le musée britannique était le meilleur endroit pour les marbres du Parthénon.

Or, la Grèce a entrepris la construction d'un imposant musée sur l'Acropole, consacrant près de 120 millions d'euros, destiné à accueillir les marbres à leur retour, espéré pendant les JO en août 2004.

"Nous réaffirmons que notre position en ce qui concerne les Frises du Parthénon reste inchangée. Les responsables du British Museum n'envisagent nullement de restituer à la Grèce, de façon permanente, les marbres du Parthénon", a insisté le porte-parole du musée à Londres, coupant ainsi court aux rumeurs générées par l'article du Sunday Times.

Le British Museum a indiqué que bien qu'il y ait eu des discussions au sujet d'autres prêts à l'occasion de l'Olympiade culturelle qui se déroulera en parallèle des Jeux Olympiques, les marbres n'étaient pas prévus dans le voyage. "Les administrateurs ne peuvent envisager aucune circonstance où ils pourraient accéder à la demande du gouvernement grec du déplacement permanent des sculptures hors de Londres", a dit le porte-parole du musée britannique avant d'ajouter que "beaucoup d'objets appartenant aux collections du British Museum sont en effet prêtés à d'autres musées chaque année. Cependant, beaucoup de demandes de prêt ne peuvent pas être satisfaites. En outre, normalement, les administrateurs ne consentent pas au prêt des objets considérés comme essentielles aux collections".

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