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Jack Lang rend les métopes du Louvre à Zeus.

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Par iNFO-GRECE,

"Sans vouloir être désobligeant à l'égard de nos amis anglais, si l'on veut construire une Europe de la culture, chacun doit faire un geste", c'est ainsi que le ministre français de l'Education, en visite officielle à Athènes, a annoncé le retour des métopes d'Olympie, détenues au musée du Louvre, à Athènes tout en envoyant un signal au British Museum qui détient une belle collection de frises du Parthénon dont la Grèce réclame leur retour sur le lieu d'origine.

Mais selon l'art langien du coup médiatique, il faut se garder de trop vite crier victoire ; ce ne sera qu'un prêt pendant les Jeux Olympiques d'Athènes en 2004 et le Louvre, pas plus que le British Museum, n'est pas prêt de reconnaître le pillage grâce auquel ils se sont constitué leurs prestigieuses collections.

Les métopes d'Olympie, dont deux ont été "empruntées" par la France et exposées au Louvre, ornaient le Temple du Zeus érigé entre 468 et 457 av. J.-C. sur le site antique. Le temple comprenait six colonnes en façade et 13 de côté. Très endommagé aujourd'hui, il reste toutefois un soubassement et d'énormes blocks de pierre qui donnent une idée de sa majesté d'antan.

"Il va y avoir les Jeux Olympiques à Athènes en 2004. Je trouverais assez beau et assez juste que la France, à cette occasion, trouve la formule juridique pour offrir ces deux métopes, en tout cas l'un d'entre eux", a déclaré Jack Lang.

Il appartient maintenant aux britanniques de suivre l'exemple du ministre français et de restituer les 56 plaques sculptées en marbre d'une longueur de 75 m, les 15 métopes et la douzaine de statues qu'ils ont aussi 'emprunté' (sans autorisation) à la frise orientale du Parthénon. A la Grèce de leur offrir les garanties que, sur place, ils serviront mieux le patrimoine mondial et pas seulement l'orgueil national d'avoir récupéré son dû.

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