LE SCAN POLITIQUE - En froid avec Jean-Luc Mélenchon, le premier ministre grec, issu de la gauche, estime que le leader de La France insoumise n'a jamais donné «le sentiment qu'il avait véritablement envie de gouverner». «Ce n'est pas une position de gauche», tranche-t-il.
Jean-Luc Mélenchon est connu pour ses coups de colère. Mais cette fois-ci, c'est à Alexis Tsipras qu'il s'en prend, et à l'interview que le Premier ministre grec a accordée au Point dans un tweet sans nuances et sans ambiguïtés.
C'était le 9 juillet 2015. Alexis Tsipras figurait en couverture de notre journal sous le titre « Les charlatans contre l'Europe ». Son nom était accolé à ceux de Pablo Iglesias, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon.
Le silence de Jean-Luc Mélenchon, qui ne dira par ce qu'il votera au second tour de l'élection présidentielle dimanche 7 mai, tout comme il se refuse à appeler à voter Emmanuel Macron, suscite aussi des critiques dans les rangs de la gauche radicale européenne.
C'est le genre de mariage de raison, noué au gré des nuits bruxelloises, qu'affectionnent les diplomates européens. Pourtant, François Hollande et Alexis Tsipras, qui doivent se rencontrer à Athènes vendredi 23 octobre, auront mis près de deux ans à se trouver.
« C'est pas mal, non ? » Jean-Luc Mélenchon savoure son dernier coup : faire venir samedi 12 septembre à la Fête de L'Humanité celui que tout le monde désormais s'arrache à gauche : Yanis Varoufakis, l'ex-ministre des finances de la Grèce.
Le dimanche français de Yanis Varoufakis avait été plus que chargé. En une journée, l'ancien ministre grec des Finances a rencontré Jean-Luc Mélenchon avant de célébrer la fameuse "fête de la Rose" avec les frondeurs du PS Arnaud Montebourg et Aurélie Filippetti.
Un groupe de musique répète sous le chapiteau planté en plein milieu du stade communal. Les deux vedettes politiques du jour ne sont pas encore arrivées, mais les musiciens donnent de la voix sur la chanson Les Ecorchés vifs, de Noir Désir.