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Syriza, Podemos, Mélenchon : où en est la gauche radicale après la crise grecque ?

Publié dans Le Figaro le
Jean-Luc Mélenchon (Parti de Gauche), Alexis Tsipras (Syriza) et Pierre Laurent (PCF)


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Jean-Luc Mélenchon (Parti de Gauche), Alexis Tsipras (Syriza) et Pierre Laurent (PCF)

Fabien Escalona est enseignant à Sciences Po Grenoble et collaborateur scientifique au Cevipol (ULB). Il s'intéresse en particulier aux évolutions de la gauche, et de la sociale-démocratie. Il écrit régulièrement sur son blog, et a participé à plusieurs ouvrages, dont The Palgrave Handbook of Social Democracy in the European Union(2013).

Faut-il interpréter l'acceptation par Alexis Tsipras d'un nouveau plan d'austérité comme une victoire de la Troïka sur les gauches radicales européennes?

Oui. Tsipras comptait rester dans l'euro tout en arrêtant la spirale de la déflation, de la destruction du tissu social et du grossissement du poids de la dette par rapport à la richesse nationale. Or, le «mauvais accord» (selon ses propres termes) qu'il a assumé devant sa majorité et son peuple ne lui laisse que l'appartenance à la zone euro. Et encore, les scénarios d'un «Grexit» n'ont pas cessé d'être évoqués, tant cet accord paraît mal fichu. Tsipras a certes réussi à échapper aux tentatives de déstabilisation de ses «partenaires» européens et à rester incontournable sur la scène politique domestique. Pour le reste, l'accord en cours de validation repose...

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