«Un démocrate dans une démocratie». La démission du premier ministre grec, Alexis Tsipras, a beau n'avoir pas été une surprise, elle a tout de même fait réagir partout en Europe. Y compris en France, où l'extrême-droite et l'extrême-gauche, qui s'étaient réjouies de l'arrivée au pouvoir de cet eurosceptique, ont cette fois offert des accueils très différents à la nouvelle. «Il faut avoir une réaction qui soit réfléchie face à cette situation volatile et ce coup de théâtre», a très vite souhaité Jean-Luc Mélenchon.
Le co-fondateur du Parti de Gauche (PG) a avant toute chose «tenu à saluer la méthode» du désormais ex-chef du gouvernement grec. «Faisant face à des difficultés et voyant qu'il ne dispose plus de majorité, Alexis Tsipras retourne devant le peuple. François Hollande ferait bien de s'en inspirer!», a encore appelé l'ancien candidat à la présidentielle, joint ce jeudi soir par le Scan. «J'espère que le courant du 'non' à l'accord au sein de Syriza va ressortir renforcé de cette décision», a-t-il enfin plaidé.
«Tsipras doit être balayé en septembre!», espère Philippot
De même, le coordinateur politique du PG, Éric Coquerel, s'est félicité de cette...