«D'où je viens et où je vais… J'étais à l'Elysée et suis un chemin que je me suis fixé : être libre tout en étant responsable.» C'est par ces mots que François Hollande a conclu la conférence qu'il a donnée à l'Institut français d'Athènes.
À quelques mois des élections européennes, l'ancien président semble vouloir capitaliser sur sa rencontre avec Alexis Tsipras pour s'inscrire en acteur incontournable de la social-démocratie européenne.
Jeudi soir, le Premier ministre grec Alexis Tsipras, en visite à Paris, a rencontré François Hollande pour un échange sur la situation politique et économique en Europe, a indiqué l'entourage de l'ancien président de la République.
Le président de la République a choisi de confirmer son voyage à Athènes, ne pouvant se rendre rapidement dans les Antilles à cause de l'arrivée d'un deuxième cyclone.
Qu'est-ce qu'un chef ? Cette question a hanté la France pendant toute cette année de campagne présidentielle. Elle l'a hantée pendant les cinq ans du mandat de François Hollande, tant il était évident que le président en titre ne parvenait pas à se couler dans les habits de chef de l'État.
Le silence de Jean-Luc Mélenchon, qui ne dira par ce qu'il votera au second tour de l'élection présidentielle dimanche 7 mai, tout comme il se refuse à appeler à voter Emmanuel Macron, suscite aussi des critiques dans les rangs de la gauche radicale européenne.
Après l'explosion d'un courrier piégé dans les locaux du Fonds monétaire international à Paris, jeudi 16 mars en fin de matinée, l'enquête « s'oriente » vers la piste de l'ultragauche grecque, a confirmé au Monde une source judiciaire.
Un courrier piégé a explosé jeudi au siège parisien du FMI et blessé une employée, un acte qualifié d'«attentat» par le président français et qui pourrait être dû à la mouvance anarchiste grecque, selon des sources française et grecque.