François Hollande a finalement décidé vendredi matin de ne pas écourter son déplacement en Grèce, pour se rendre en Gironde. Il n'était pas question pour Hollande de sacrifier cette visite officielle à Athènes, où il est arrivé la veille en terrain conquis, après avoir contribué à éviter le scénario du Grexit, en juillet.
Pendant deux jours, sous une pluie battante, le président a vanté le rôle de la France, évoquant à plusieurs reprises cette «longue nuit» du 13 juillet, au cours de laquelle il a joué les «premiers rôles», dixit ses proches. «Si j'ai été aussi insistant, aussi convaincant, c'est car j'avais conscience que se jouait là bien plus que la place de la Grèce dans l'Europe mais l'avenir de l'Europe», s'est-il ainsi prévalu sans fars devant la communauté française, vendredi soir.
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