«Yanis, Yanis, Yanis?». A la Fête de l'Humanité samedi après-midi, Yanis Varoufakis l'a nettement emporté à l'applaudimètre. Quelques semaines après sa venue à la fête de la Rose de Frangy à l'invitation d'Arnaud Montebourg, l'ancien ministre des Finances grec était cette fois l'invité vedette de la gauche radicale. Il a animé le grand entretien de l'Humanité avant d'intervenir au stand du Parti de gauche lors d'un débat sur le «sommet internationaliste du plan B» avec le député européen du PG Jean-Luc Mélenchon et d'autres responsables de la gauche radicale en Europe.
Savourant l'accueil qui lui était réservé par les partisans de l'ex-candidat à la présidentielle du Front de gauche, Yanis Varoufakis, a souhaité «adresser un message de solidarité d'une petite nation européenne très fière qui s'est élevée contre l'autoritarisme des autorités européennes». «En Grèce, nous avons connu la plus grande austérité de l'histoire», a regretté le nouvel ambassadeur de la gauche radicale française, qui a multiplié les attaques contre la Troïka.
L'ex-ministre d'Alexis Tsipras a précisé sa position sur une éventuelle sortie de la zone euro. «On n'aurait jamais dû la créer...