Πρόσωπα: Jean-Luc Mélenchon

Le cofondateur du Parti de gauche et l'ex-ministre grec des Finances ont discuté de l'organisation d'une conférence sur une sortie de l'euro pour une politique anti-austérité.

Discours anti-austérité, Europe et poulet de Bresse sont au menu ce dimanche de la Fête de la rose de Frangy-en-Bresse (Saône-et-Loire), avec comme invité vedette le bouillonnant Yanis Varoufakis, ex-ministre grec des Finances, aux côtés d'un autre trublion, Arnaud Montebourg.

Il est l'idole de la gauche de la gauche française. Déjà applaudi quand il a claqué la porte du gouvernement Tsipras, en juillet, Yanis Varoufakis, le turbulent ex-ministre des Finances grec, est depuis sollicité de toutes parts.

«Un démocrate dans une démocratie». La démission du premier ministre grec, Alexis Tsipras, a beau n'avoir pas été une surprise, elle a tout de même fait réagir partout en Europe.

«Il y a bien une évolution.» Alors que Jean-Luc Mélenchon, qui a porté les couleurs du Front de gauche (FDG) à la présidentielle de 2012, s'est longtemps refusé à évoquer l'option d'une sortie de la zone euro, les lignes semblent désormais bouger au sein de la gauche radicale française.

Fabien Escalona est enseignant à Sciences Po Grenoble et collaborateur scientifique au Cevipol (ULB). Il s'intéresse en particulier aux évolutions de la gauche, et de la sociale-démocratie.

Depuis son arrivée au pouvoir en Grèce en janvier dernier, Alexis Tsipras aura mis la gauche radicale dans tous ses états.

Certains avaient pointé la présence des eurosceptiques de droite de l'ANEL dans la coalition d'Alexis Tsipras pour discréditer le premier ministre grec et ses arguments.

Alors que Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen et une partie de la gauche (Arnaud Montebourg, Cécile Duflot) ont exprimé dès dimanche leur satisfaction après la victoire du non au référendum grec, les ténors du Parti socialiste (PS) et du parti Les Républicains (LR) ont attendu lundi pour tirer les

Jean-Luc Mélenchon s'est réjoui dimanche de la victoire du non au référendum en Grèce, jugeant que «c'est la victoire d'une méthode et l'échec d'un projet sournois et calamiteux» et que «la crise a été provoquée de manière absolument délibérée par l'Eurogroupe».