Après l'euphorie de la victoire, place à la négociation. L'avenir de la dette grecque sera au centre des discussions des ministres des Finances de la zone euro réunis lundi et mardi à Bruxelles, au lendemain de la victoire de Syriza aux élections législatives grecques. Alexis Tsipras, le nouvel homme fort d'Athènes, souhaite renégocier la dette de son pays. Une promesse reprise en boucle sur les télévisions françaises par Jean-Luc Mélenchon.
Le député européen, fondateur du Parti de gauche, invoque un argument inattendu. «Les Allemands doivent 168 milliards d'euros, à la valeur actuelle, à la Grèce. Pourquoi? Parce que les Allemands ont occupé la Grèce et lui ont fait payer les frais d'occupation», a-t-il lâché lundi sur France 2. L'ex-candidat à l'élection présidentielle poursuit: «Jamais cette dette n'a été annulée. Alors si vous voulez que la Grèce paye sa dette, les Allemands doivent payer la leur».
«Les Grecs n'ont tué personne»
Une créance anachronique? «Ne venez pas me dire que cette dette est trop ancienne. Parce qu'on a fait payer à M. Poutine les emprunts russes. On a fait payer à M. Poutine une dette qui datait du XIXe siècle, dont les...