Jean-Luc Mélenchon s'est réjoui dimanche de la victoire du non au référendum en Grèce, jugeant que «c'est la victoire d'une méthode et l'échec d'un projet sournois et calamiteux» et que «la crise a été provoquée de manière absolument délibérée par l'Eurogroupe».
Invité du «Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI», l'ancien leader du Parti de gauche a dénoncé «une tentative de putsch contre (Alexis) Tsipras, un coup d'État financier». Mélenchon a affirmé qu'«une partie de la dette grecque a été consentie en dehors des règles constitutionnelles grecques».
Avec sa verve habituelle, il a poursuivi: «Le jeu est fini, vous avez perdu, cette fois-ci, c'est le non. (?) Maintenant, il faut parler sérieusement du fait que les dettes souveraines en Europe ne sont pas remboursables.» Partant du principe que «la dette (grecque) ne sera naturellement jamais payée» et que «l'on ne peut pas dégager d'excédent primaire dans un pays à l'agonie», il a appelé de ses v?ux la réunion d'une «conférence européenne des dettes souveraines» à l'initiative de la France, dans le cadre d'une «gestion apaisée» du dossier. Rappelant que la Grèce ne veut pas quitter la zone euro, comme l'a toujours dit le...