La colère gronde et les Grecs demandent des réponses. Une semaine après la catastrophe ferroviaire ayant coûté la vie à 57 personnes, des dizaines de milliers de personnes se sont à nouveau réunies dans la rue pour manifester.
Ce mercredi à Athènes, au moins 40'000 personnes en colère ont défilé, selon une porte-parole de la police. À Thessalonique, la deuxième ville du pays, leur nombre avoisinait les 15'000.
"Nous ressentons une rage immense." Ces mots de Michalis Hasiotis, président du syndicat des experts-comptables grecs, pourraient résumer à eux seuls la situation de tensions qui s'empare de la Grèce, cinq jours après l'accident de train survenu le 28 février près de Larissa, dans le centre du pa
La colère et l'indignation. Face au silence résonnant dans la Vouli, le Parlement grec, l'opposition se dresse comme un seul homme.
Une majorité de 142 députés sur les 299 présents ont voté en faveur d'une enquête sur la mise sur écoute du socialiste Nikos Androulakis, chef du Pasok-Kinal - le troisième parti du parlement grec - et député européen.
Des débats houleux, il y a en a eu au Parlement grec. Mais celui de ce vendredi, dont l'unique sujet de discussion était le scandale de la mise sur écoute...
Une nouvelle loi adoptée par le Parlement grec et entrée en vigueur le 2 août, a entraîné une vague de protestations chez une partie de la minorité musulmane du pays, rapporte le quotidien islamo-nationaliste Yeni Safak. En Thrace occidentale, à proximité de
Poursuivant sa tournée virtuelle des Parlements européens visant à mobiliser les opinions nationales, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'exprimait devant les Parlements grec puis chypriote, jeudi 7 avril.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté jeudi 7 avril la Grèce à «utiliser son influence» en tant que membre de l'Union européenne pour aider Marioupol, ville «presque détruite» par les forces russes, lors d'un discours télévisé en direct devant le Parlement grec.
A quelques encablures du Parlement grec, devant l'austère ministère des finances, Giorgia Oikonomopoulou a abandonné sa chevelure et ses gants rouges, devenus le symbole de sa lutte acharnée pour retrouver son emploi.