Entre Athènes et Ankara, les accalmies ne durent jamais longtemps. Lundi 3 octobre, c'est la signature d'un « protocole d'entente » pour la prospection d'hydrocarbures entre le gouvernement de Tripoli et la Turquie qui a ravivé les tensions.
La ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, Catherine Colonna, se rendait à Athènes, mardi 6 septembre, après avoir effectué, la veille, une visite officielle à Ankara pour rencontrer son homologue turc, Mevlüt Cavusoglu.
La Grèce paiera un "prix élevé" si elle continue de violer l'espace aérien turc et de "harceler" les avions turcs en mer Égée, a prévenu samedi le président turc, Recep Tayyip Erdogan.
La menace rappelle aux grecques de douloureux souvenirs. En visite dans le nord de la Turquie, à Samsun, lors du festival des technologies aériennes, le président turc Recep Tayyip Erdogan est monté d'un cran dans l'escalade verbale des tensions envers la Grèce.
Dimanche dernier, Ankara avait affirmé que des avions turcs en mission dans cette zone avaient été visés par le système de défense aérienne S-300 de la Grèce, et avait dénoncé une "action hostile".
La tension demeure vive entre la Grèce et la Turquie, Ankara ayant affirmé dimanche que des avions turcs en mission dans la mer Égée et en Méditerranée orientale avaient été visés par le système de défense aérienne S-300 détenu par Athènes, une "action hostile", après de premières "p
Le système de défense aérienne grec déployé en Crète a "verrouillé" mardi dernier des jets F-16 turcs (capteurs concentrés sur les jets, NDLR), en mission de reconnaissance à 10.000 pieds à l'ouest de l'île de Rhodes, ont déclaré des sources du ministère turc de la Défense.
"Seulement en août, alors que le mois n'est pas terminé, 25.000 migrants ont tenté d'entrer illégalement par les frontières gréco-turques", a déclaré Giannis Oikonomou, porte-parole du gouvernement grec, lors d'un point de presse.