Le nombre d'appelés et de soldats actifs passera d'environ 100.000 à 133.000. Cet allongement est dû au conflit avec la Turquie sur l'extraction d'hydrocarbures en mer Égée et en Méditerranée orientale.
Athènes y accuse Ankara de prospections illégales au large d'îles grecques, alors que la Turquie clame être dans son droit. Plusieurs incidents se sont déroulés entre les forces marines des deux pays, qui ont fini, sous la pression internationale, par s'asseoir à la table des négociations.
Le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, avait déjà annoncé la prolongation du service militaire en septembre, sans donner de date. Selon les médias, la plupart des unités de l'armée grecque manquent de personnel et la Grèce a un faible taux de natalité. Si cette tendance se poursuit, la population grecque pourrait passer de près de 11 millions à moins de 10 millions d'ici à la fin de la décennie.
Athènes prévoit également d'acheter dix-huit avions de chasse Rafale français. De nouvelles frégates et d'autres équipements militaires devraient également être acquis.
La Grèce investit traditionnellement beaucoup dans la défense et a continué à le faire pendant...