Les besoins de financement globaux du pays ont été aggravés par «?d'importants changements politiques?» à Athènes sur fond de croissance revue drastiquement à la baisse en 2015, à 0% contre 2,5% attendus en avril, assure le FMI.
La réponse du berger à la bergère. Devant les députés, mercredi, le premier ministre Manuel Valls a accusé Nicolas Sarkozy de jeter de l'huile sur le feu en pleine crise grecque. Dans Le Monde daté de jeudi, le président des Républicains a estimé que la Grèce s'était de fait mise hors de l'euro.
La sortie de la Grèce de la zone euro a dépassé le stade de la simple idée. Les bourses européennes se sont réveillées avec le "Grexit" en tête et un possible défaut de paiement après la date fatidique du 30 juin.
Il tire la sonnette d'alarme. Ce dimanche sur Europe 1, Manuel Valls a déclaré que le risque d'un "Grexit" n'avait jamais été aussi grand, en cas de non au référendum annoncé par Athènes sur la proposition d'accord faite par ses créanciers.
«?Au vu des circonstances actuelles, le conseil des gouverneurs a décidé de maintenir le plafond de fourniture de liquidités d'urgence aux banques grecques?», a annoncé la BCE.
Les paroles de Mario Draghi sont rares et valent de l'or. En accueillant le premier ministre français, Manuel Valls, mardi après-midi dans sa tour de Francfort, le président de la Banque centrale européenne (BCE) se contente d'un chaleureux «Bienvenu» devant les caméras. Pas de discours.
C'est la directrice du FMI, Christine Lagarde, elle-même qui le déclare: «La sortie de la Grèce de la zone euro est une possibilité», a-t-elle indiqué dans une interview accordée au quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeintung (FAZ).
L'interview qu'a accordée Manuel Valls au quotidien portugais Diario Económico a confirmé la position de la France sur le dossier grec. Cette position, c'est celle de la stratégie du « n?ud coulant » : « le temps presse.