Le Premier ministre Manuel Valls a estimé dimanche que la Banque centrale européenne (BCE) ne pouvait « pas couper les vivres » aux Grecs.
« La Banque centrale européenne est indépendante mais (?) je ne pense pas qu'elle puisse couper les vivres (aux Grecs, NDLR) (?). C'est le peuple grec qui souffre. N'en rajoutons pas sur le peuple grec. S'il doit y avoir, et c'est à la BCE de manière indépendante de prendre ses responsabilités, un soutien financier dans les jours qui viennent, c'est sans aucun doute nécessaire », a-t-il déclaré lors de l'émission Le Grand Rendez-vous (Europe 1-iTELE-Le Monde).
Les gouverneurs de la BCE doivent décider dimanche s'ils maintiennent les banques grecques sous perfusion malgré l'échec des négociations samedi à Bruxelles. Derrière la panique bancaire qui guette se profile le risque du défaut de paiement de la Grèce, d'une catastrophe humanitaire et sociale dans le pays et de sa sortie de l'euro. Les avis sont partagés quant à la suite des événements.
Plus de programme d'aide, plus de prêts
Les 25 membres du conseil des gouverneurs de la BCE vont vraisemblablement couper le robinet du...