En visite officielle vendredi 10 avril au Portugal, Manuel Valls a confié au journal économique portugais Diário Económico, que la France resterait intransigeante envers Athènes.
"Nous devons tenir compte du vote du peuple grec, mais il y a aussi un cadre institutionnel et des engagements qui doivent être respectés."
Le Premier ministre a notamment évoqué les remboursements des tranches de prêts à venir: "Il ne faut pas perdre de temps. Bientôt, l'Etat grec devra faire face à des périodes de remboursements importants."
Pour rappel, Athènes a remboursé in extremis une créance de 450 millions d'euros au FMI, jeudi 9 avril. Le gouvernement grec avait multiplié les déclarations contradictoires ces dernières semaines sur sa capacité à respecter cette échéance. Toutefois son aptitude à payer ses dettes à partir du mois prochain reste incertaine, faute d'accord avec ses créanciers.
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"Des réformes plus profondes"
Ainsi, pour Manuel Valls, le gouvernement grec n'a pas d'autre solution qu'aller...