«Monsieur le Premier ministre, vous ne pouvez pas faire ça, vous ne pouvez pas !» s'exclame Nikos Pappas, le plus proche conseiller d'Aléxis Tsípras. Il parle à dessein en anglais afin que tout le monde comprenne.
"Cela ne va pas être facile", a prévenu vendredi Jeroen Dijsselbloem, président de l'Eurogroupe, au sujet des négociations sur un 3e plan d'aide internationale à la Grèce, qui auront lieu dans les prochaines semaines. "Nous sommes certains de rencontrer des problèmes dans les années à venir.
Les ventes d'actifs grecs seront étalées sur plus de trois ans, a annoncé Jeroen Dijsselbloem, le président de l'Eurogroupe. "Ces ventes généreront des ressources pour rembourser la dette sur plus de 20 ans".
Les ministres des Finances de la zone euro doivent discuter demain, lors d'une téléconférence, des modalités d'accord d'un crédit relais pour la Grèce.
Tout le monde le ressentait, et le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem, le président de l'Eurogroupe, l'a dit sans ambages samedi: «Il y a un gros problème de confiance».
On l'attendait hier, la voilà ce dimanche. Les ministres des Finances de la zone euro ont rédigé une liste de nouvelles conditions posées à la Grèce pour la négociation d'un nouveau plan d'aide. C'est maintenant aux chefs d'Etat d'en discuter.
Les ministres des Finances de la zone euro devront prendre samedi une "décision majeure" au sujet de la Grèce, a estimé vendredi le président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem suite à la soumission par Athènes d'une ultime liste de réformes en vue de son sauvetage financier.
Les dirigeants grecs, notamment le premier ministre, Alexis Tsipras, et son nouveau ministre des finances, Euclide Tsakalotos, avaient jusqu'à minuit, jeudi 9 juillet, pour remettre leurs nouvelles propositions de réforme en vue d'un accord avec leurs créanciers européens et internationaux.