Le premier ministre, Costas Simitis, clôturant vendredi les travaux du Conseil National du PASOK (parti socialiste grec) a affirmé que le PASOK tient le résultat des prochaines élections législatives entre ses mains, ne laissant nul doute sur la nouvelle victoire du parti, qui restera, a-t-il dit, la première force politique en Grèce.
Appelant à l'unité et au travail tous les cadres et militants du PASOK, il les a invités à porter le message à travers toute la Grèce. M. Simitis a expliqué que le PASOK doit se transformer en une gigantesque force d'information et de dialogue et de transmettre aux quatre coins du pays ses thèses et vues sur l'avenir de la Grèce.
Selon le chef du gouvernement, le PASOK doit être plus convaincant que les mécanismes de distorsion de la réalité dont disposent ceux qui combattent le parti, "parce qu'ils ne veulent pas voir la suppression de leurs centres de pouvoir et parce qu'ils n'ont jamais supporte ni ne supportent encore aujourd'hui le changement".
M. Simitis a estimé qu'il existe des conditions objectives pour que les citoyens se sentent sûrs et qu'ils aient confiance en leur avenir, et ces conditions sont, a-t-il précisé, avoir des rythmes élevés de croissance, réussir la réduction du chômage et juguler l'inflation.
M. Simitis a fait référence à cette occasion à l'anniversaire, jour pour jour, de la victoire du PASOK aux élections d'octobre 1993, en saluant ses "artisans qui ne sont malheureusement plus en vie aujourd'hui, Andreas Papandreou, Georges Yennimatas, Melina Mercouri et Evanghelos Yannopoulos".
Dans une offensive contre la ND (Nea Dimokratia), M. Simitis a accusé le principal parti de l'opposition d'exercer une politique sur la base de listes d'électeurs et non de principes, en souhaitant ainsi servir ''ses propres enfants''. Et, poursuivant sur sa lancée, il a critique avec virulence le leader de droite Costas Karamanlis "qui fonde sa politique sur les idées conservatrices des années '50 et '60, qui ne sauraient donner une perspective à la Grèce du XXIe siecle."
"Aujourd'hui, la Grèce a un nouveau sentiment national de confiance en soi, et elle attend du PASOK encore plus et surtout de contribuer à ce qu'elle fasse le pas décisif pour l'avenir", a affirme M. Simitis, "de conduire la Grèce au-delà de 2004 et de réaliser le projet pour une Grèce qui soit placée haut parmi les Etats européens."