Les frondeurs du parti Syriza, réunis dans un nouveau groupe parlementaire, ont renoncé ce jeudi 27 août à constituer un gouvernement de coalition en Grèce. Leur décision ouvre la voie à la convocation d'élections législatives par le président Prokopis Pavlopoulos.
Quand Charilaos Florakis, l'une des figures emblématiques de la gauche, secrétaire général du Parti communiste grec (KKE) pendant près de deux décennies (1972-1989), a appris la démission de Panagiotis Lafazanis de son parti au début des années 1990, il a lancé: «Nous avons un problème.» Une phra
Les dissidents de Syriza, qui ont formé un parti eurosceptique, ont été appelés lundi à former un gouvernement de coalition, en tant que troisième formation du Parlement, une tentative qui semble vouée à l'échec.
Le chef du parti conservateur grec a renoncé, lundi 24 août, à former un gouvernement de coalition et a rendu au chef de l'Etat le mandat que celui-ci lui avait confié après la démission du Premier ministre, Alexis Tsipras, rapprochant le pays d'élections anticipées le mois prochain.
Vingt-cinq anciens députés du parti de la Gauche radicale Syriza d'Alexis Tsipras, ont constitué vendredi un groupe parlementaire et vont former un nouveau parti, l'Unité populaire, dont l'objectif est la fin de l'austérité en Grèce, a indiqué vendredi son dirigeant Panagiotis Lafazanis.
La démission du Premier ministre gec, Aléxis Tsípras, et la perspective d'élections législatives anticipées en septembre ont provoqué dès ce vendredi leurs premiers effets.
La phase finale de l'adoption du troisième plan d'aide à la Grèce en cinq ans prenait des allures de course d'obstacles dans la nuit de jeudi à vendredi, ponctuée de réticences de l'aile gauche de Syriza, de l'Allemagne et à nouveau du FMI.
Syriza, le parti du Premier ministre grec Alexis Tsipras, était au bord de l'éclatement jeudi soir à quelques heures du vote crucial par le Parlement du troisième plan d'aide au pays, auquel une partie des députés de Syriza sont opposés.