Après avoir éloigné le spectre d'un «Grexit», Alexis Tsipras doit arracher mardi le soutien de son propre camp aux impopulaires mesures exigées par les créanciers, qu'il devra faire adopter par le Parlement au plus tard mercredi.
Le Premier ministre grec, qui pour le journal libéral Kathimerini enchaîne un «sprint à Athènes après un marathon à Bruxelles», doit dans la journée multiplier les consultations avec les membres de son parti, la formation de gauche radicale Syriza.
Pour certains d'entre eux, l'accord trouvé à Bruxelles au terme d'une nuit de négociations est une capitulation face à l'austérité imposée par l'Allemagne, et pourtant rejetée massivement par référendum le 5 juillet. «Cet accord va passer avec les voix de l'opposition, pas avec celles du peuple», a prévenu le ministre de l'Energie Panagiotis Lafazanis, eurosceptique convaincu.
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