Au cours de la nuit, les propositions du gouvernement Grec aux créanciers ont reçu le feu vert de la part des parlementaires. Alexis Tsipras estime disposer à présent d'un «?mandat clair?» pour négocier.
Le Parlement grec a donné dans la nuit de vendredi à samedi son feu vert à la proposition d'accord soumise aux créanciers du pays par le gouvernement d'Alexis Tsipras, qui a cependant enregistré les défections de plusieurs députés de son parti, selon le décompte de l'assemblée. Le Premier ministre, qui avait fait de ce vote un choix de «?haute responsabilité nationale?», a recueilli 251 votes positifs sur un total de 300 députés pour aller négocier samedi avec les créanciers du pays (UE, BCE, FMI) sur la base de la proposition qu'il a mise sur la table jeudi soir. Mais il a enregistré les défections de dix députés de son parti de gauche radicale Syriza qui se sont abstenus ou, pour deux d'entre eux, ont voté contre ce plan d'accord.
Remaniement possible
Parmi les huit abstentionnistes figurent trois personnalités de sa majorité : le ministre de l'Energie Panagiotis Lafazanis et le ministre délégué aux caisses d'assurance sociale Dimitris Stratoulis, de l...