La Grèce a réglé 200 millions d'intérêts au FMI. Les négociations avec les créanciers vont se poursuivre.

Les réformes présentées par le gouvernement grec proposent également d'augmenter la taxe sur les produits de luxe, de taxer les croisières vers les îles grecques et d'obliger les paiements par carte bleue dès 70 euros.

Encore un sommet pour rien ? Après trois mois d'âpres négociations, de va-et-vient et de blocages, l'Eurogroupe, qui rassemble les ministres de la zone euro, doit de nouveau se réunir lundi 11 mai pour tenter de résoudre la crise grecque.

La Grèce ne bénéficie pas de l'embellie économique qui se confirme en Europe. Tout au contraire. La situation s'est considérablement dégradée depuis trois mois selon la Commission européenne qui a publié ce mardi matin ses prévisions de printemps.

Si l'on en croit la presse, depuis la réunion des ministres des finances du G20, le 16 avril dernier, il y aurait d'un côté une communauté internationale soudée, détentrice des solutions et des financements pour la Grèce. Le parti de la raison en quelque sorte.

La Grèce a alterné optimisme et avertissements mardi 5 mai face à ses interlocuteurs de la zone euro et du Fonds monétaire international (FMI), desquels elle tente d'obtenir de nouveaux financements pour éviter un défaut sur sa dette.

La Grèce serait tout juste en croissance cette année et ses finances publiques sont retombées dans le rouge.

Le Fonds monétaire international a indiqué mardi qu'il ne demandait pas pour l'instant d'allègement de dette pour la Grèce mais que plus Athènes s'écartait du programme fixé, plus cette éventualité devait être considérée.