Les créanciers internationaux de la Grèce lui ont demandé vendredi de préparer des mesures d'économies supplémentaires, qui seraient votées rapidement mais ne seraient mises en oeuvre qu'en cas de besoin pour respecter les objectifs budgétaires prévus.
Après quelques semaines d'hésitation, le rôle du fonds monétaire international (FMI) dans le nouveau plein d'aide à la Grèce est bel et bien accepté par Athènes.
Les créanciers de la Grèce ont donné leur feu vert pour le transfert d'une enveloppe de deux milliards d'euros après plusieurs semaines de négociations, a annoncé Jeroen Dijsselbloem, le président de l'Eurogroupe, dans la nuit de samedi à dimanche.
La tension monte entre la Grèce et ses créanciers (UE et FMI). Réunis à Bruxelles lundi, les ministres des Finances de la zone euro n'ont pas donné leur accord au versement de 2 milliards d'euros à la Grèce qu'elle aurait dû recevoir déjà bien plus tôt, en octobre.
L'étonnante bonne entente qui règne, depuis fin août, entre Athènes et ses créanciers (Banque centrale européenne, Fonds monétaire international, Union européenne) serait-elle déjà en passe de disparaître ?