Πρόσωπα: Costas Karamanlis

Un nouveau sondage -cette fois de MRB - sur les intentions de vote a vu le jour mercredi donnant une avance de 8,3% au principal parti de l'opposition - la Nea Dimokratia (ND) - sur le PASOK (socialistes). La ND rassemble 38% des voix contre 29,7% au parti au pouvoir, le KKE (parti communiste) venant en 3e place avec 5,3%, Synaspismos (Coalition de gauche) 3,9%, le DHKKI 2,5% et le LAOS 2,4%, alors que 14,9% des interrogés se disent incertains.

Le président de Nea Dimokratia (ND), principal parti de l'opposition conservatrice grecque, Costas Karamanlis, a rencontré vendredi après-midi 28 mars, le Président français Jacques Chirac. Dans la matinée, intervenant dans le cadre d'un colloque "Charles de Gaule et Karamanlis", traitant de la parenté des vues entre le Général de Gaule et l'oncle de l'actuel président de la ND, M. Karamanlis s'était exprimé sur les positions de la droite grecque au sujet de la construction européenne et sur le futur traité constitutionnel de l'Union Européenne.

"Avec le parti de Monsieur Juppé nous avons des idées en commun et une même vision de l'avenir de l'Europe", a déclaré dimanche 17 à Paris le leader de la droite grecque Costas Karamanlis où il assistait à la naissance de l'Union pour un Mouvement Populaire succédant à l'Union pour la Majorité Présidentielles, le mouvement qui a reconduit Jacques Chirac au Palais de l'Elysée aux dernières élections présidentielles en France.

A l'issue du second tour des élections locales en Grèce, hier dimanche 20, les états majors des deux grands partis, Nea Dimokratia à droite et Pasok à gauche, peuvent s'estimer satisfaits. Les conservateurs ont réussi le pari à teindre la carte en bleu et à envoyer un sérieux avertissement au gouvernement, mais le Pasok garde l'hyperpréfecture symbolique d'Athènes-Le Pirée et grâce à l'appui des communistes réformateurs de Synaspismos parvient à limiter ses pertes et à éviter une déroute à la française.

Le duel Nea Dimokratia-Pasok n'aura pas de vainqueur avant le second tour des élections locales dimanche prochain. Dora Bakoyannis, candidate de Nea Dimokratia à la Mairie d'Athènes dispose d'une confortable avance, tandis que pour l'hyper-préfecture Athènes-Le Pirée, c'est Fofi Gennimata, candidate du Pasok, qui arrive en tête. A Thessalonique, deuxième ville du pays, c'est Nea Dimokratia qui emporte la ville et la Préfecture dès le premier tour.

A quelques semaines des élections municipales les sondages ont repris du service -qu'ils n'ont jamais abandonné- mais, cette fois, ils deviennent l'occasion pour élever d'un cran le ton de la confrontation entre la majorité gouvernementale et l'opposition. Des élections que le parti socialiste aborde en mauvaise posture, l'opposition conservatrice étant à peu près assurée de reconquérir les trois premières villes Athènes, le Pirée et Thessalonique.

Selon un sondage réalisé du 11 au 23 juillet au moment des arrestations de plusieurs membres de l'organisation terroriste "17 Novembre", le Pasok (parti socialiste au gouvernement) a réduit l'écart qui le séparait de Nea Dimokratia, opposition de droite, à 5,5 points. La différence était de 8,8 points en février dernier et de 6,3 points en juin.

Le Président de la Démocratie Hellénique, Costis Stéphanopoulos et le Premier ministre Costas Simitis ont adressé leur condoléances au Président G. W. Bush après que l'attaque terroriste des Twin Towers a été connue en Grèce. Le leader de l'opposition Constantin Karamanlis se trouve bloqué à Boston où il s'était rendu pour inaugurer un centre d'études portant le nom de son oncle homonyme et ancien Président de la Grèce.

Selon un sondage de l'institut Metron Analyssis pour le compte de Flash FM, 76,4% des grecs interrogés se disent favorables à l'inscription de l'appartenance religieuse dans les cartes nationales d'identité et près de 30% sont favorables à l'organisation d'un référendum qui annulerait de fait la récente loi interdisant cette inscription.

Costas Karamanlis, le président de la Nouvelle Démocratie, principal parti de l'opposition conservatrice, s'exprimant à l'occasion d'une journée de réflexion sur les transports et les communications organisée par son parti, a demandé explicitement au Premier ministre l'éloignement du ministre de l'Economie Nationale, M. Giannos Papantoniou, suite aux positions et aux déclarations de ce dernier sur le problème des Caisses de retraite.