C'est une destination prisée des touristes, avec ses sites antiques et sa multitude d'îles dispersées entre la mer Égée et la mer Ionienne. C'est désormais un pays frappé de plein fouet par la canicule, qui favorise des feux de forêt difficilement maîtrisables.
«Heureusement, je ne suis pas proche du feu. Je suis à environ 18 kilomètres à vol d'oiseau. C'est une grande île, mais c'est quand même très effrayant.» Le Genevois Pierre Tollis, établi à Corfou depuis six ans, a vu de près l'incendie qui fait rage sur l'île grecque.
Des îles prisées des touristes devenues un enfer à fuir rapidement. La situation ne s'améliore pas, ce lundi 24 juillet, en Grèce, où les îles de Rhodes et de Corfou sont touchées par de violents incendies respectivement depuis le 18 et le 23 juillet.
Brussels Airlines va continuer à desservir les aéroports des îles grecques de Rhodes et de Corfou, toutes deux frappées par des incendies de forêt en ce moment, a indiqué lundi la compagnie aérienne à l'agence Belga.
Le recours à la rhétorique martiale n'est jamais très bon signe.
L'évacuation de cette île de la côte ouest de la Grèce a été décidée à titre préventif. Samedi, 30.000 personnes ont été évacuées sur l'île de Rhodes, dans l'Est.
Des touristes ont dû être évacués sur l'île de Corfou dimanche soir en raison d'incendies de forêt.
Les pompiers continuent lundi de combattre les incendies de forêt attisés par la canicule en Grèce après l'évacuation sans précédent de milliers de touristes aux vacances écourtées dans les îles de Rhodes et de Corfou.
La face sombre du tourisme s'expose chaque jour un peu plus en Grèce. Le 6 juillet, un cheval tirant une calèche de touristes sur l'île de Corfou - Kerkyra de son nom grec - est mort en pleine rue.
Deux cyprès flanquent les colonnes à l'entrée du palais féerique. Ils dépassent désormais le toit du château, mais la mer, avec ses reflets d'argent qui scintillent au loin, n'a pas changé.