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« Au moins 7 régions de Grèce pourraient accueillir davantage de touristes»

Publié dans Le Figaro le
L'île de Thasos, dans les Sporades thraces, ici les ruines de la presqu'île d'Aliki. Un site archéologique avec des vestiges de temples et de carrières de marbre datant de l'époque antique. ERIC MARTIN
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L'île de Thasos, dans les Sporades thraces, ici les ruines de la presqu'île d'Aliki. Un site archéologique avec des vestiges de temples et de carrières de marbre datant de l'époque antique. ERIC MARTIN

INTERVIEW - La Grèce bat chaque année ses records de visiteurs, notamment Français. Au point que la pression sur certaines régions est dénoncée par les habitants. La ministre du Tourisme Olga Kefalogianni dévoile ses plans pour viser un développement plus équilibré.

En matière de tourisme, la Grèce cherche le bon dosage. Le pays bat chaque année ses propres records de nombre de visiteurs. Mais 2024 se signale sur deux plans. D'abord, le cap des 35 millions de touristes a été franchi en novembre (les chiffres définitifs ne sont pas encore connus), soit une hausse de 10% par rapport à l'exercice précédent. Les Français, toujours plus nombreux (2 millions), fournissent le troisième contingent après les Allemands et Britanniques.

Mais, et c'est le deuxième enseignement, les périodes dites «hors saison» comme l'automne commencent à attirer des volumes intéressants de voyageurs, dont de nombreux Hexagonaux. «C'est encourageant de voir qu'en dehors de l'été, les chiffres progressent et c'est notre objectif», se félicite la ministre grecque du Tourisme, Olga Kefalogianni. De passage à Paris, elle détaille la stratégie d'une destination qui veut continuer à accueillir près de quatre fois sa population en corrigeant des excès qu'elle ne nie pas mais recontextualise.

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