L'immeuble est laid. Les murs ont une couleur indéfinissable. Sur le côté, à l'extérieur, une pancarte pas bien grande.

À 18 ans, Achilleas Souras est touché par la crise des réfugiés dans son pays. Influencé par sa passion pour l'art et l'architecture, il invente des refuges modulables. Son travail, nommé pour «Save Our Souls» (Sauvez Nos Âmes), est exposé à travers le monde.

Skopje - Les partisans du oui insistent sur les 90% remportés, ses adversaires relèvent la forte abstention : un résultat en clair-obscur est né du référendum visant à changer le nom de la Macédoine pour clore le conflit avec la Grèce et rapprocher ce petit pays de l'UE et de l'Otan.

Suspension des liaisons maritimes, consignes de prudence à la population: la Grèce se préparait samedi à encaisser un «médicane», un cyclone méditerranéen, dont l'intensité était toutefois révisé à la baisse par les spécialistes.

Suspension des liaisons maritimes, consignes de prudence à la population: la Grèce se préparait samedi à encaisser un "médicane", un cyclone méditerranéen, dont l'intensité était toutefois révisée à la baisse par les spécialistes.

Le message est martelé dans les journaux, à la télévision et par les régiments de diplomates occidentaux qui défilent dans le pays qui porte encore le nom de "République de Macédoine" : toutes les voix comptent pour intégrer l'UE et l'Otan.

En se rebaptisant, le pays espère mettre fin à un vieux différend avec la Grèce et ainsi s'ouvrir les portes de l'Europe et de l'Otan.

La boutade est signée du ministre allemand des affaires étrangères, Heiko Maas : « La façon la plus simple de croiser un ministre allemand, ces jours-ci, est de venir à Skopje. » La réalité va au-delà de ce bon mot.

Un tremblement de terre de magnitude 5, qualifié de «fort» par l'Observatoire géodynamique d'Athènes, s'est produit jeudi au large du Péloponnèse, dans le sud de la Grèce, sans faire de victime, selon les premières informations des autorités.