La boutade est signée du ministre allemand des affaires étrangères, Heiko Maas : « La façon la plus simple de croiser un ministre allemand, ces jours-ci, est de venir à Skopje. » La réalité va au-delà de ce bon mot.
En plus des visites de plusieurs membres du gouvernement allemand, dont la chancelière, Angela Merkel, près d'une quinzaine de délégations étrangères se sont bousculées jusqu'à ces derniers jours dans la capitale macédonienne. Le président français, Emmanuel Macron, s'est quant à lui fendu d'un message vidéo à ses « amis » macédoniens.
Le but de cet activisme diplomatique ? Appuyer le oui au référendum de dimanche 30 septembre, par lequel la Macédoine, deux millions d'habitants, doit entériner l'accord passé le 17 juin avec son voisin grec sur rien de moins que le nom de ce petit Etat des Balkans, indépendant depuis 1991. Autorevendiqué « République de Macédoine », reconnu par la plupart des organisations internationales sous le vocable d'Ancienne République yougoslave de Macédoine (ARYM), le pays deviendrait, en vertu de cet accord, la République de Macédoine du Nord.
Le message des Européens est double. Ce vote est...